Дата: 11-11-2005 | 15:03:10
Et chaque jour tu me dis:
“Regarde, regarde ces incendies“,
Et ces arabes et nègres maudits
Qui nous empêchent d’aimer Paris…
Et maintenant j’ai peur autant
Même du faubourg de Saint-Martin
Dont je rêvais voir si fort,
Et qui me semble déjà mort.
Et où vas-tu ma douce France
Avec ta noble tolérance,
Et pourquoi toujours attire
Les gens qui tirent, qui tirent, qui tirent
Sur ta culture, sur ton ambiance,
Et qui s’en foutent de toute la science
Dont tu es fière et tu finance
Les parasites ayant leur chance.
Crois-moi, c’est un échec
Que tu n’invite les gens comme Tchèques,
Les Russes ou les Roumains
Qui te donneront ses cœurs et mains.
Юрий МОКС, 2005
Сертификат Поэзия.ру: серия 589 № 39215 от 11.11.2005
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